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Juillet

Ayr - 10 juillet 2010:

Voila un petit moment que je n'avais plus donné de nouvelles. Je vais donc essayer de mettre tout ça à jour.

Pour faire court, mon séjour sur Cairns s'est bien passé. En effet, même si Cairns est une ville très commerciale avec un nombre infini de magasins, il y a quand même pas mal de choses à faire, notamment aller plonger sur la grande barrière de corail. J'ai ainsi embarqué 2 jours à bord du "Rum Runner" pour aller découvrir la huitième merveille du monde selon les australiens. Et il faut dire que je les rejoins sur ce point. En effet, au cours des 4 séances de masque et tuba et de la séance de plongée effectuées, j'ai pu admirer les poissons multicolores, les coraux, les raies, les tortues, les requins,... Tout un monde caché qu'on n'a pas souvent l'occasion d'apprécier mais qui vaut vraiment les 280 dollars dépensés. Cela a été pour moi l'occasion de faire un baptême de plongée. Je dois avouer que c'est assez impressionnant d'avoir tout ce matériel sur le dos et de se dire que notre vie tient seulement au tuyau que l'on garde très serré entre les dents. Au début ce n'est vraiment pas facile de se diriger là ou on le souhaite et je pense avoir été responsable de la mort de plusieurs coraux tués à grands coups de palmes. Mais à force on s'y habitue et cela devient assez marrant. Et puis ce voyage était très sympa car il y avait 4 membres d'équipage pour 7 plongeurs en herbe. On avait tous les conseils possibles et l'ambiance était très bonne. Bref, cela restera un très bon souvenir et maintenant je peux rayer la mention "plonger sur la grande barrière de corail" sur la liste des choses que je dois faire dans ma vie.

ile sur la grande barriere de corail

 

Vue de Cairns

Ah oui, c'est vrai que j'avais dit que je profiterai d'être sur Cairns pour chercher du travail. En fait mon enthousiasme a très vite disparu après avoir écumé les "médical centre" (laboratoires d'analyses médicales), les restaurants, les backpackers,... pendant deux jours et n'avoir obtenu que des réponses négatives. Il faut dire que je n'étais pas vraiment motivé car la vie de cycliste est vraiment très peu onéreuse. Pour information, il faut compter par mois environ 400 dollars pour la nourriture, 80 dollars de camping plus les extras. Et je me suis vite rendu compte que j'en aurais pour très cher de camping si je restais sur Cairns à chercher du travail durant plusieurs jours voire plusieurs semaines. J'ai donc décidé de reprendre ma route vers le sud et de chercher du travail en chemin. Ainsi, je vais demander aux fermes et aux "médical centre" que je trouve sur la route s'ils ont du travail pour moi. Pour l'instant, je n'ai eu que des réponses négatives.

La route de Cairns jusqu'à Ayr ou je me trouve en ce moment s'est bien passée. J'ai eu beaucoup de pluie les 4 premiers jours. Il faut dire que je suis passé à Babinda qui, presque tous les ans, reçoit le prix de la ville la plus pluvieuse d'Australie. Cela permet ainsi aux champs de cannes à sucre et aux plantations de bananiers de se développer.

champs de cannes a sucre

Plantation de bananier

 

J'ai également fait pas mal de détours pour admirer les plages de sable blanc. L'une des plus connues d'entre elles est certainement "mission beach" où la forêt tropicale descend jusqu'à la mer. Enfin, c'est assez frustrant, il est interdit de se baigner sur la plupart de ces plages à cause des méduses mortelles et des crocodiles et probablement des requins aussi, sans oublier les "stone fish".

Mission beach

J'ai rencontré en chemin Remco, un hollandais qui fait Cairns - Sydney à vélo et qui récolte en chemin des fonds contre le cancer. On a fait la route ensemble durant une après-midi mais il n'a pas de matériel de camping et dort dans les campings ou backpackers. C'est donc assez difficile de voyager ensemble mais je le reverrai probablement sur la route étant donné que l'on roule à peu près à la même allure.

 

Ayr - 19 juillet 2010:

Et oui, je suis toujours à Ayr. Ce n'est pas que je sois devenu très lent ou que mon vélo ait eu un problème (pas encore) mais j'ai finalement trouvé du travail. Contrairement à ce que m'avaient dit plusieurs français rencontrés à Ayr, cela a été plutôt facile. En effet, après avoir essuyé seulement un refus dans la première ferme où je me sois arrêté, la deuxième tentative fut fructueuse. Cela fait donc une semaine que je me suis reconverti dans le métier de fermier. Pour l'instant l'exploitant ne m'a pas précisé combien de temps il souhaitait me garder et j'attends donc qu'il me vire pour reprendre la route. Mais je pense que je risque d'attendre longtemps car il y a pas mal de travail ici. Nous venons en effet d'enchainer 7 jours d'affilé avec 8 heures de travail par jour. Le travail dans cette ferme est assez fatigant car il y est cultivé des courges, des aubergines et des piments doux (poivrons), autrement dit que des légumes qui poussent sur le sol par définition. Nous passons donc notre temps cassés en 2 à désherber, à mettre de nouveaux plants en terre ou à faire du "picking" (ramassage) comme ils disent ici. Mais l'ambiance est très sympathique. C'est une ferme familiale de 100 Ha environ (250 Acres). Des arbres fruitiers (manguiers) sont plantés sur une partie de la surface. Pour l'instant, en plus des propriétaires, il y a 3 autres jeunes étrangers comme moi qui travaillent à la ferme. Il s'agit de 2 irlandais et d'un canadien anglophone qui ont tous à peu près mon âge. Je m'entends très bien avec eux et comme ils sont assez bavards (un peu trop du gout du fermier), je vais bien pouvoir travailler mon anglais. En plus, le fermier a eu la gentillesse de me laisser planter ma tente à coté de sa ferme avec accès aux installations sanitaires, toilettes et douche, communes à tous les employés. 

Tout va donc pour le mieux et s'il y a assez de travail pour moi, je pense rester le temps de laisser passer l'hiver. Cela me permettra aussi de gagner un peu d'argent pour la suite du voyage.

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