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Jour 24 - Thung chang (Thailande) – Nam Ngeun (Laos)

59 kms- Moyenne 8,80 km/h

Dénivelé montant 1413 m – Pente Maxi 16 %

mardi 5 février 2013

Trace avec profil (Bikemap)

Nous arrivons rapidement au poste de contrôle d'entrée au laos. Nous sommes arrêtés à une première barrière où un militaire me demande mon passeport. Il appelle quelqu'un avec son téléphone portable et semble envoyer une photo du passeport. Quelques minutes plus tard il nous laisse passer sans avoir contrôlé le passeport de Michel. Le service d'immigration et de délivrance des visas à l'arrivée est quelques mètres plus loin. Nous y entrons et attendons devant un guichet. Un officier contrôle nos passeports et nous les rend avec une fiche d'immigration à remplir. Il nous indique aussi le bureau en face qui est celui où le visa est délivré. Nous remplissons la fiche et la présentons au bureau des visas. l'officier sort avec nos passeports et se dirige vers le guichet où nous avions attendu en premier. Il en ressort avec les fiches de demande de visa que nous remplissons. Nous nous représentons ensuite au guichet des visas où deux minutes plus tard et avec 30 dollars chacun en moins nous avons un visa laotien collé sur notre passeport. Il faut ensuite repasser par le premier guichet avec la fiche d'immigration pour avoir le tampon d'entrée. Il faut aussi payer, contre reçu de 5000 Kips, 20 Bahts (équivalent à 5000 Kips). Nous n'avons pas de billet de 20 Bahts sur nous et demandons le prix en dollar US. C'est un dollar US ce qui fait environ 30 Bahts ou 7900 Kips. Ce n'est pas une bonne opération pour nous même si la différence n'est que de 30 centimes. Il ne doit pas y avoir d'arnaque là dessous car l'officier ne peut pas couper le billet de un dollar. Bien sur il pourrait rendre la monnaie en Kips mais ce serait compliqué et arrondir d'aussi petites sommes paraît plus simple. Nous avons maintenant le droit de rester au Laos jusqu'au 6 mars, donc beaucoup plus longtemps que ne le prévoit notre itinéraire.

Nous nous empressons ensuite de rejoindre la ville de Muang Ngeum, qui est à environ deux kilomètres, pour y changer des Dollars contre des Kips. Nous y arrivons vers 16h45 et les deux bureaux de change sont encore occupés mais les personnes présentes nous disent que c'est fermé et qu'il faut revenir demain à 8 heures. Nous n'insistons pas et nous nous mettons à la recherche d'un hôtel. Nous demandons à des enfants qui nous accompagnent avec leurs vélos depuis que nous sommes entrés dans le village. Ils nous conduisent à l'hôtel le plus proche. Le prix est de 70 000 kips ou 300 bahts (qui font 75 000 Kips au cours de 250 Kips pour un baht pratiqué par les commerçants). La maison est en bois et assez belle. Elle est sur pilotis au dessus d'une étendu d'eau stagnante. La chambre n'est pas grande et la salle de bain minuscule. Nous décidons d'aller voir ailleurs car nous avons vu de nombreuses guest house et hôtel entre la frontière et le village. Nous nous arrêtons au premier hôtel sur notre route. Il propose une grande chambre avec climatisation et ventilateur et une salle de bain correcte pour 400 Bahts ou 100 000 Kips (le change habituel Baht-Kip est respecté). C'est un peu cher mais nous prenons la chambre car l'hôtel est plus proche du village que les autres guest house.

le soir, vers 19h30, nous ressortons à pied au village pour dîner. Il n'y a pas grand chose d'ouvert mais un restaurant, tenu par un couple avec deux filles qui s'apprêtaient à dîner, accepte de nous faire un repas. Nous prenons deux assiettes de riz avec du porc et des légumes et une bouteille de bière. Le repas est parfait et pas épicé. La bière est bonne. Le prix pour le tout est de 40 000 Kips. Nous donnons 200 Bahts (équivalent à 50 000 Kips) et on nous rend 10 000 Kips (le compte est juste).

Retour à l'hôtel pour notre première nuit au Laos. Il n'y a pas de wifi à l'hôtel et pas de café Internet dans la ville. Il n'y aura donc pas nouvelles fraiches aujourd'hui.

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 Jour 25 - Nam Ngeun - Hongsa

43 kms- Moyenne 8,90 km/h

Dénivelé montant 867 m – Pente Maxi 13 %

mercredi 6 février 2013

Trace avec profil (Bikemap)

Réveil à 6h55 heures. Nous équipons nos vélos pour partir et buvons un café au buffet de l'hôtel. Le personnel et les clients veulent savoir d'où nous venons et où nous allons. Quelques noms de villes et quelques gestes suffisent pour expliquer notre itinéraire. Comme d'habitude notre auditoire est admiratif.

Nous nous dirigeons ensuite vers le centre du village où se trouve la banque. Nous y sommes vers 8h15 et elle est ouverte. Le change prend un certain temps (photocopie du passeport, vérification des billets de 100 USD avec une machine etc..). Le cours affiché au moment où je me suis assis au bureau du changeur était de 7 912 Kips pour un dollar. La transaction se fait à ce taux. J'ai confirmation que les Euros ne sont pas pris à cette banque ni par personne dans la ville. Il me semble, bien que nous ayons changé des bahts, que les Euros étaient acceptés en 2011. Est-ce la ville ou la crise de l'Euro qui a changé la donne. Heureusement nous avons des Dollars et nous pouvons nous procurer des Kips. En sortant du bureau de change je vois un nouveau cours au tableau 7 908 Kips pour un USD. Nous avons gagné quelques Kips en nous présentant de bonne heure au change.

Nous prenons ensuite la direction de Hongsa, qui est notre destination aujourd'hui, en pensant trouver un restaurant à la sortie du village. Nous ne trouvons rien sur notre route. Nous ne voulons pas revenir en arrière alors nous mangeons quelques biscuits et oranges et nous continuons. la route est excellente. Elle a probablement été faite pour les camions qui alimentent, depuis la Thaïlande, le gigantesque chantier de centrale électrique de Hongsa. Cette route est tellement bien avec une voie pour véhicule lent dans chaque portion montante (nombreuses) que nous ne remarquons pas les camions. Ils sont pourtant aussi nombreux que sur la route Thaïlandaise entre Thung Chang et la frontière où ils étaient assez gênants à cause de l'état de la route.

Vers midi nous faisons, au point le plus haut de la journée, une nouvelle pause biscuits oranges. Lorsque nous repartons nous nous trouvons presque face à face avec un éléphant et son maître. L'éléphant est boueux et semble rentrer du travail.

Nous attaquons ensuite une longue descente qui se termine sur le chantier de Hongsa. Le propriétaire de l'hôtel de Thung Chang nous avait parlé d'une centrale électrique mais nous avons oublié de lui demander avec quelle énergie fonctionnerait cette centrale. Nous n'avons pas pris de photo du site car des panneaux indiquent que c'est interdit. Une grande tour de faible diamètre est déjà construite, une autre qui est en cours de construction ressemble à une tour de refroidissement. Il y a aussi un gros bâtiment avec une structure métallique qui est en cours de construction. Il y a aussi des travaux de déblaiement et de remblaiement sur une dizaine de kilomètres. Il ne semble pas qu'il y ait de fleuve dans le secteur, nous n'avons vu que deux petits ruisseaux.

Nous trouvons des restaurants au bord de la route. Nous mangeons deux assiettes de riz frit et buvons deux coca (40 000 Kips)-

Il ne nous reste plus que cinq ou six kilomètres pour rejoindre Hongsa. Nous dépassons la ville car des panneaux, et aussi notre carte, indique une village, Na Poung, à sept kilomètres. Comme nous avons fait peu de kilomètres aujourd'hui et que nous devrons en faire beaucoup demain nous pourrions poussez jusqu'à ce village. Avant d'aller plus loin il nous faut nous renseigner sur les hôtels. Nous en avons vu plusieurs en traversant Hongsa mais nous ne savons pas s'il y en a dans le village suivant. Nous demandons à des gens qui sont assis devant leur maison. Comme nous n'arrivons pas du tout à nous faire comprendre nous sortons la carte et le manuel "parler le laotien". Avec le mot hôtel écrit en laotien et le doigt qui pointe sur la carte le village de Na Poung nous obtenons en réponse un signe de tête et de main négatif dans la direction de Na Poung et positif dans la direction de Hongsa. Nous remercions et retournons en arrière vers Hongsa. Il y a au moins cinq hôtels ou guest house dans cette ville. Nous passons devant un hôtel qui affiche ces prix:100 000 kips (environ 10 Euros) la chambre- Nous demandons s'il y a une chambre avec deux lits de libre. Il y en a une, elle est correcte avec climatisation et eau chaude et nous la prenons. Il y a aussi le wifi gratuit mais pas de place pour les vélos qui devront rester sur le trottoir devant l'hôtel.

Après la douche nous faisons un petit tour sur le marché pour faire des provisions car demain nous serons dans la montagne et nous ne sommes pas certain de trouver à manger. Nous prenons 1 kg de mangues, 1 kg de mandarines, 1 kg d'oranges (37 000 Kips) et 12 beignets (12 000 Kips). Nous allons aussi au "mini mart" acheter quelques paquets de biscuits (29 500 Kips).

Nous mangeons les mangues et quelques oranges dans la chambre.

Ensuite direction le restaurant pour un nouveau riz frit poulet herbes (très bon) avec 3 boissons nous payons 47 000 Kips.

Retour à l'hôtel pour une bonne nuit en prévision d'une journée de montagne difficile demain.

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 Jour 26 – Hongsa - Xayaboury

 90 kms- Moyenne 8,50 km/h

 Dénivelé montant 2 302 m – Pente Maxi 17 %

 Jeudi 7 février 2013

Trace avec profil (Bikemap)

Réveil à 6h40 heures. Nous équipons nos vélos pour partir et buvons un café à l'hôtel. Ensuite nous prenons la route et faisons une halte, quelques centaines de mètres plus loin, pour prendre notre petit déjeuner. Nous prenons deux riz frit poulet (34 000 Kips).

Nous partons vers 8h30 en direction de Xayaboury. Nous savons déjà que cette étape sera longue et montagneuse.

Juste en sortant de Hongsa nous croisons à nouveau un éléphant et son maître. Il doit y avoir du travail pour les éléphants dans le coin. Nous croisons à distance respectable et prenons une photo. Le maître nous salut « Sabaïdi » (bonjour) et nous lui répondons par le même « Sabaïdi ».

La route commence tout de suite à monter et les pentes sont plutôt raides et presque toujours supérieures à 10%. Avec de tels pentes nous n'avançons pas vite. Nous passons le point culminant de la journée à environ 1 090 mètres vers midi et nous n'avons alors parcouru que 18 kilomètres. Bien entendu après le point culminant nous redescendons un peu, il y a eu aussi beaucoup de descentes avant, mais pas beaucoup car cela remonte tout de suite. Les descentes sont très raides comme les montées. De plus la chaussée n'est pas excellente et nous devons descendre doucement.

Vers le kilomètre 30 nous traversons un village et essayons d'y trouver un restaurant. Il ne semble pas qu'il y en ait alors nous nous arrêtons à la dernière épicerie et achetons quatre boissons fraîches et huit sachets de deux biscuits (28 000Kips). Une dame âgée qui s'est faite déposer par un camion alors que nous mangions et qui parle un peu français, elle l'a probablement parlé bien, entame une petite conversation avec nous.

Nous continuons ensuite notre chemin. Le terrain est toujours aussi difficile. Nous ne traversons que des villages extrêmement pauvres où il n'y a rien à acheter. Nous avions prévu cela et nos sacoches contiennent, en fruits et biscuits, de quoi nous faire tenir la journée. Finalement nous ne sommes pas à plaindre en comparaison aux habitants des villages qui font des dizaines de kilomètres à pieds pour aller dans leurs champs ou aux enfants qui en font autant pour aller à l'école.

Lorsque la nuit tombe il nous reste encore une vingtaine de kilomètres à parcourir pour atteindre Xayaboury. Nous mettons en service nos éclairages et continuons notre route. A dix kilomètres de notre destination nous traversons un village un peu éclairé et en profitons pour sortir nos lampes frontales car les éclairages installés sur les vélos nous rendent bien visibles pour les autres mais nous éclairent peu. Les descentes, il y en a encore et aussi des montées, devenaient un peu dangereuses avec cet éclairage insuffisant. Un jeune du village, à qui nous avions demandé à quelle distance était le premier hôtel, vient nous voir avec un manuel de la conversation Anglais-Laotien. Cela ne nous avance pas beaucoup mais nous apprécions l'effort et constatons que ce garçon, qui doit avoir une quinzaine d'années, lit notre alphabet alors que nous sommes totalement incapables de sortir un son devant un mot écrit en laotien. Nous avons quand même confirmation que Xayaboury est à dix kilomètres et qu'il y a des hôtels dans la ville.

Nous repartons et allons maintenant plus vite. La fin du parcours aurait probablement été facile de jour.

En entrant dans la ville nous avons le choix entre une route qui va sur la droite et une qui va tout droit. Nous demandons la direction à suivre pour trouver un hôtel. On nous indique la route de droite. Nous la suivons et voyons bientôt deux panneaux de guest house. Nous visitons la première. ce n'est pas extraordinaire mais il est 20 heures et nous faisons au plus simple et réservons deux nuits à 50 000 Kips la nuit.

Après la douche nous faisons un petit tour du quartier. Sur la même route et quelques centaines de mètres plus loin nous trouvons deux autres guest house. De l'extérieur elles semblent beaucoup mieux que celle où nous sommes. On le saura pour la prochaine fois. Sinon il n'y a pas grand chose autour et nous ne trouvons pas à manger autre chose que des biscuits (encore). Nous prenons d'abord deux boissons (10 000 Kips) puis plus loin deux autres boissons et quatre biscuits (26 000 Kips). C'est plus cher mais il était plus tard et c'était devant une boite de nuit.

Nous rentrons à l'hôtel pour un repos bien mérité.

Demain sera une journée de repos. Il ne semble pas qu'il y ait quelque chose à voir dans cette ville mais nous profiterons de ce repos pour vérifier un peu les vélos et choisir la suite de notre parcours. A ce point il y a en effet quatre parcours différents possibles. Tous ont des avantages et des inconvénients mais il va bien falloir décider d'une direction.

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 Jour 28 – Xayaboury – Repos et visite

 vendredi 8 février 2013.

Réveil naturel vers 7 heures. Nous prenons notre temps et partons découvrir la ville vers 8h30. Elle est toute en travaux et très poussiéreuse. Chaque année il y a un festival des éléphants dans cette ville. Cette année il aura lieu les 17 et 18 février. Si nous étions passés dix jours tard nous serions arrivés dans une ville en fête et peut être avec tous les hôtels complets et les prix doublés ou plus.

Nous prenons ce matin chacun un petit panier de riz gluant avec un morceau de blanc de poulet et chacun une boisson. Cela tient bien à l'estomac et devrait compenser le manque de nourriture d'hier (40 000 Kips le tout).

Nous faisons ensuite une heure de café Internet et visitons un peu mieux la ville. Elle n'est pas très grande et n'a rien de particulier. Nous suivons un peu la rivière où des enfants pêchent au filet ou en plongeant. Ensuite nous suivons une grande avenue qui n'est bordée que de maisons clairsemées mais elle est avec deux chaussées séparées et a un éclairage public neuf. L'avenue se termine par un rond point d'où part un escalier qui conduit à un monument qui domine la ville. Puisque nous sommes là nous y montons mais cela n'a rien d'extraordinaire.

Nous revenons en ville pour déjeuner dans un restaurant que nous avions repéré non loin de la rivière. L'établissement est très propre et le mobilier très beau. Les chaises en bois massif sont tellement lourdes que je ne peux les soulever. Nous prenons chacun un « pad Thaï » un coca et un café (44 000 Kips). Nous profitons de ce que la serveuse parle un peu anglais, comme nous alors c'est plus facile, pour lui demander ou est la poste. Elle nous indique la direction. Nous en sommes tout près et y arrivons rapidement. Nous ne l'avions pas vu ce matin pourtant tout est écrit en laotien et en français et l'établissement s'appelle « la Poste ». Nous achetons quelques cartes et timbres et écrivons nos courriers sur place.

Ensuite nous visitons le marché et faisons quelques provisions de nourriture (un kg de mangues, un kg de mandarines, un kg de bananes, deux paquets de biscuits = 53 000 kips) pour demain qui risque d'être une journée difficile car nous avons décidé de prendre la direction de Kasi. Nous n'avons pas eu confirmation que la route existe et un demi tour est possible. Si la route existe il est possible, et même très probable, que nous passions une nuit sous la tente.

Retour à l'hôtel et nettoyage des vélos qui sont boueux à cause de la poussière et des arroseuses de la ville. Nous mangeons ensuite les mangues et nous tenons au frais car il fait une chaleur suffocante à l'extérieur.

 Nous vérifions les vélos et nous ressortons vers 19 heures pour manger deux soupes, boire deux bouteilles d’eau et acheter une grande bouteille d’eau pour la nuit (35 000 Kips).

 Nous pensons partir assez tôt demain matin. Il faut donc se coucher tôt.

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Jour 28 – xayaboury – Muang Nane

41 kms- Moyenne 10,30 km/h

Dénivelé montant 494 m – Pente Maxi 12 %

Samedi 9 février 2013

Trace avec profil (Bikemap)

Réveil à 6h40 heures. Nous équipons nos vélos pour partir et prenons la route. Nous faisons une halte à la sortie de la ville pour prendre notre petit déjeuner. Nous prenons deux soupes nouilles et porc (40 000 Kips)

Nous partons vers 8h15 en direction du Mekong vers louang Phrabang ou Kasi. La route n'est pas très bonne au début (trous, travaux etc.. ) mais ensuite elle est bien. Il y a quelques portions de plat mais surtout des montées au début puis surtout des descentes en arrivant sur le Mekong. Après l'embranchement qui mènera au futur pont sur le Mekong la route qui conduit au bac n'est plus du tout goudronnée. Elle est en terre et en pierres avec de gros nids de poules et descend avec une pente assez raid. La fin, qui surplombe et arrive sur le Mekong, est goudronnée sur quelques centaines de mètres. Il y a deux bacs qui font la navette et, lorsque nous arrivons, les deux reviennent de l'autre rive et ont déjà fait la moitié du chemin. Nous avons juste le temps d'acheter deux boissons fraîches (10 000 Kips) et il faut embraquer sur le bac qui s'est mis à quai. L'autre attend un peu en aval que le quai soit libre pour charger les véhicules suivants. Il y a avec nous deux camions, deux voitures et deux motos. Le passage coûte 25 000 Kips par vélo soit 50 000 Kips pour les deux. La traversée est rapide (moins de 10 minutes) et nous nous retrouvons rapidement sur l'autre rive. Ce coté est moins pentu au début aussi il n'est pas goudronné ni bétonné mais en terre. Ensuite la montée en terre est en aussi mauvais état et aussi raide que l'était la descente sur l'autre rive. Cela dure entre 500 mètres et un kilomètre puis nous retrouvons une route récemment goudronnée. Nous continuons jusqu'à la ville de Muang Nane qui est, comme Xayaboury, toute en travaux. Il est midi et nous avons fait environ 35 kilomètres. Alors nous faisons halte dans un restaurant sur le coté de la route. Pour y accéder il faut passer sur des planches qui enjambent un caniveau en cours de construction.

Nous prenons deux soupes de nouilles et viande et deux coca cola. Le propriétaire et des clients nous posent des questions sur notre itinéraire. Nous essayons de savoir s'il y a des hôtels sur la route qui mène à Kasi. Un client qui va aux chutes d'eau qui sont sur la route de Louang Phrabang et qui parle très bien anglais (beaucoup mieux que moi) nous dit que c'est très montagneux mais à une heure en voiture seulement. Ce client est très sympathique mais ne doit pas faire beaucoup de vélo. Le patron nous confirme en l'écrivant dans le sable que la distance qui nous reste à parcourir est de 80 kms. Il est aussi très sympathique et nous offre de succulents fruits de son jardin. Ils ont le goût de la figue et un peu du litchi. Il sort aussi un gros oiseau (un aigle je pense) qui a une corde attaché à la patte et l'installe, corde attachée à un arbre, devant le restaurant.

Nous repartons vers 13 heures et passons devant plusieurs guest house. Nous nous concertons et décidons de continuer encore quelques kilomètres pour voir s'il y a encore des hôtels plus loin. Nous reviendrons vers les dernières guest houses de la ville si nous ne trouvons rien. Nous continuons environ 2 kilomètres jusqu'au village suivant et demandons, carte et gestes à l'appui, à des habitants s'il y a des hôtels dans le village ou sur la route de Kasi. Il semblent avoir compris et nous indiquent la direction d'où nous venons «Muang Nane ». Il y a une guest house qui n'est pas loin du dernier village mais elle est isolée et il sera probablement difficile d'y trouver à manger. Nous ne sommes pas à quelques kilomètres près et retournons à l'entrée de la ville. Nous visitons la première guest house qui est une très belle maison. Les chambres sont à 100 000 Kips et il y en a avec deux lits. Il serait probablement possible de trouver moins cher mais la chambre à 10 Euros environ nous convient et nous nous y installons. Il y a l'eau chaude, la climatisation et la télévision mais pas de wifi. La dame à l'accueil nous a dit qu'il y avait un ou des cafés Internet dans la ville mais nous ne les avons pas vus en traversant. Nous chercherons ce soir car il nous reste du temps puisque nous sommes confortablement installés à l'hôtel à 14h30. Pour une journée qui s’annonçait dure c'est une bonne surprise. Ce n'est que partie remise puisque nous avons repoussé la difficulté à demain. L'étape de demain sera quand même raccourcie d'environ 35 kilomètres. Nous aurons donc environ 80 kilomètres de montagne à parcourir ce qui est largement suffisant pour nous.

Après la douche nous descendons pour faire une visite en ville et manger. Devant la porte nous retrouvons le jeune homme qui parle anglais que nous avons rencontré au restaurant. Il se trouve qu'il est le propriétaire de la guesthouse où nous sommes. Nous avons pourtant choisi la guesthouse sans savoir cela. Nous envisagions de passer par un café Internet pour mettre à jour le site et consulter nos messages. Je demande donc au jeune homme de nous indiquer où nous pouvons en trouver un. Il me dit qu'il n'y a pas Internet dans la ville mais qu'il connaît quelqu'un qui a une clé 3G. Il se trouve à 200 mètres de la guesthouse. Il me propose de m'y conduire. Nous le suivons donc et nous nous retrouvons quelques minutes plus tard à la police de la ville. Le possesseur de la clé 3G est ici et c'est la fête. Je pense avoir compris qu'il y a aussi une personne importante qui vient d'un ministère à Vientiane. Donc c'est la fête, les gens mangent, boivent de la bière et jouent à la pétanque. Le possesseur de la clé 3G arrive avec son PC équipé de la clé et l'installe sur la table devant moi. Je connecte ma clé USB qui contient le texte que j'ai préparé pour la journée et la trace. Le jeune homme qui me surveillait me fait comprendre que je ne peux pas mettre ma clé USB sur ce PC- Peut être que le PC appartient à la police et contient des données confidentielles ou alors son propriétaire a peur des virus informatiques. Il me propose d'aller chercher son ordinateur mais je lui dis que j'en ai un. Je retourne donc à l'hôtel le chercher. Lorsque que je reviens Michel, qui était resté pour regarder la partie de boules, est attablé avec un verre de bière. C'est déjà le deuxième qu'il boit car nos hôtes insistent pour que nous buvions avec eux. Je démarre le PC et met en place la clé 3G qui est immédiatement reconnue par unbuntu. Un petit paramétrage plus loin et j'ai Internet sur le PC. J'ai aussi, ainsi que Michel et un troisième personnage (qui doit être la personne importante qui vient de Vientiane), un verre de bière avec de la glace à boire. Le jeune homme me dit qu'il faut boire deux verres. Nous trinquons et buvons. Nous recommençons avec un deuxième verre. L'homme termine son verre avant nous et demande de resservir. C'est peut être celui qui termine le premier qui décide alors je choisis de boire très rapidement ce troisième verre et termine le premier. L'homme nous serre la main et n'insiste plus pour que nous buvions mais un verre nous sera souvent proposé sans insister par la suite. Je suis encore capable de mettre les données sur Internet. Je ne mets que le texte, la trace sur bikemap et la position sur la carte google. les photos attendrons bien jusqu'à demain. J'avais cherché des renseignements hier pour les cartes SIM et j'avais vu que les cartes ne coûtent pas chères mais qu'il faut ensuite acheter des coupons pour les données. Je demande donc combien je dois pour les données. Ils me disent 5 000 Kips. Je paie le propriétaire de la carte et nous rentrons après avoir fait quelques photos des personnes qui avaient essayé nos vélos pendant que nous buvions ou étions occupés avec Internet.

Ensuite nous faisons un petit tour du marché qui se termine. Nous prenons deux paquets de biscuits (30 000 Kips) et 500 grammes d'oranges (5 000 Kips)-

Nous prenons ensuite deux soupes dans un restaurant (30 000 Kips) et rentrons pour une grande nuit de sommeil.

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Commentaires (2)

1. Farjot Pierre 11/02/2013

1 mois déjà que vous êtes partis. Les mollets doivent être bien rodés et la boite aux souvenirs déjà bien remplie.
Nous croûlons sous la chaleur et subissons une période très sèche! des restrictions d'eau sont à prévoir. Ne vous pressez donc pas pour rentrer. A bientôt quant même.

2. Paul et Anne Marie 10/02/2013

Ne vous pressez pas de revenir .La neige est bien installée et on vous envie franchement .Croiser un éléphant sur le bord de la route doit être suréaliste.Ton chat se langui de notre minette mais le tigré de Pascal s'en occupe bien...Bonne continuation et à bientôt de vous lire

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